Se inscribieron 192 partidos para participar en las próximas elecciones

Le sort des partis inscrits pour prendre part aux scrutins sera connu sous peu

La liste définitive des partis et regroupements politiques habilités à prendre part aux prochaines élections est attendue cette semaine, après le traitement des dossiers par la direction des affaires juridiques du Conseil électoral provisoire (Cep).

Un total de 192 partis et regroupements politiques se sont inscrits au Cep la du 17 au 20 mars, confirme le conseiller électoral Néhémy Joseph joint par AlterPresse.

La fin de la phase d’inscription des entités politiques ouvre la voie à la publication de la liste définitive des partis inscrits, laquelle « (…) sera publiée au cours de cette semaine une fois que tout sera correct », assure le conseiller Joseph.

La direction des affaires juridiques traite particulièrement les questions de contestation et les cas de dossiers comportant certaines irrégularités dans les documents fournis.

Pour ce qui est des dossiers de contestation, mettant en présence plusieurs personnalités qui se présentent comme des représentants légaux d’un même parti, l’institution électorale s’adressera au ministère de la justice pour savoir qui a le droit ou non de représenter un quelconque parti.

Le Cep n’a pas la totale confiance de certaines structures politiques inscrites

Parmi les derniers inscrits au Conseil électoral le vendredi 20 mars, figure le Mouvement patriotique de l’opposition démocratique (Mopod), qui conduit depuis au moins deux ans des manifestations anti- gouvernementales.

« nous nous sommes rendu compte que les manifestations ne suffisent pas », affirme l’ancienne candidate présidentielle Mirlande Hyppolite Manigat, quelques instants après l’enregistrement de cette plateforme.

En dépit de son inscription, le Mopod reste méfiant.

« Nous ne donnons pas un chèque en blanc au Cep », prévient Mirlande Manigat, accompagnée d’autres membres du directoire de la plateforme pour l’enregistrement.

Pitit Desalin de l’ancien sénateur Jean Charles Moise, aux tendances anti-Martelly semblables à celles du Mopod, a inscrit sa formation politique le même jour.

La méfiance va très loin. Le Mouvement chrétien pour une nouvelle Haïti (Mocrenah) croit que ce « Conseil n’organisera pas des élections pour les partis, mais pour le pouvoir et la communauté internationale ».

« Nous, au Mocrenah, ne faisons pas confiance au Conseil », dixit Sadrac Dieudonné, ancien député de la 49e législature, représentant de la circonscription des Gonaïves (Artibonite), tout juste après l’enregistrement de son parti, le vendredi 20 mars.

Il anticipe que les « élections ne seront pas crédibles et honnêtes » et appelle à la reformation des Bureaux électoraux départementaux et communaux (Bed et Bec).

Une requête que partagent de nombreux partis.

Traitement des dossiers de contestation des Bed et des Bec

Les conseillers électoraux ont effectué au cours de la semaine écoulée, des rencontres de travail dans les départements et communes, sur la question des bureaux contestés.

Les dossiers sont actuellement en cours de traitement.

Pour l’instant rien n’est encore décidé quant à la reprise ou non des concours pour la formation de ces bureaux.

« La décision qui est votée au conseil » sera celle qu’on retiendra, déclare le conseiller Néhémy Joseph. « Seule l’assemblée est souveraine en cette matière », souligne t-il.

Les prochaines élections devront permettre le renouvellement des principaux dirigeants politiques du pays, soit, un chef d’État, 20 sénateurs, 119 députés et les dirigeants locaux.

Le calendrier des journées électorales s’étend d’août à décembre 2015.

Alterpresse

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