Haití: el presidente Moïse elige primer ministro y convoca a “todos los sectores”

Presidente de Haití elegirá al nuevo primer ministro

El presidente de Haití, Jovenel Moise, elegirá este lunes al nuevo jefe de Gobierno entre tres candidatos propuestos previamente por los líderes del Parlamento, entre los que destaca Marjorie Alexandre Brunache, cónsul en Boston.

Los otros dos aspirante son el primer ministro interino, Jean Michel Lapin y el alcalde Gabriel Fortuné.

Sin confirmar ninguna personalidad, Moise anunció este sábado en su cuenta de Twitter su encuentro con los líderes del parlamento, y subrayó que la elección será conocida pronto. La asamblea deberá ratificar la designación sobre el nuevo jefe de gobierno.

El presidente de la Cámara de Diputados, Gary Bodeau anunció en Twitter que tras la reunión en el Palacio Nacional, junto a su par del Senado, Carl Murat Cantave y el mandatario Jovenel Moise, se definieron estos tres nombres.

Lapin fue designado de manera interina luego de la partida del primer ministro Jean Henry Céant tras una moción de la Cámara de Diputados.

El pasado 18 de marzo, 93 diputados aprobaron una moción para revocar del cargo a Céant, y citaron la falta de cohesión entre la administración, el recrudecimiento de la crisis sociopolítica y económica, la inestabilidad nacional y las tensiones con el jefe de Estado, como problemáticas centrales de su gestión.

Céant, de profesión abogado, quien rechazó su destitución, había reemplazado a Jack Guy Lafontant, como primer ministro hace seis meses, luego de una serie de manifestaciones callejeras sobre aumentos de combustible.

Entre los tres nominados, la menos reconocida en la escena política es Marjorie Alexandre Brunache, cuya carrera se ha desarrollado entre la práctica de abogacía y la diplomacia, y se desempeña como cónsul de Haití en Boston.

La funcionaria es hija del expresidente Boniface Alexandre, quien dirigió la transición del país, entre 2004 y 2006, tras el golpe de Estado al exmandatario Jean Bertrand Aristide.

Por su parte, Fortuné, actual presidente del Ayuntamiento en la ciudad de Les Cayes, es una de las figuras más cercanas al actual mandatario, y a quien a finales de 2018, el jefe de Estado solicitó encontrar una tregua política y promover el diálogo entre todos los actores.

En cambio, Lapin ha desarrollado su carrera en el Ministerio de Cultura, donde comenzó hace 30 años como mensajero.

En declaraciones a la prensa, Bodeau señaló que la lista del mandatario era más amplia e incluía al secretario general del Consejo de Ministros, Renald Lubérice, a su jefe Gabinete, Nahomme Dorvil y el empresario Charles Jumelle.

“Hemos acordado con el jefe de Estado que el próximo primer ministro saldrá de estos tres nombres”, afirmó el diputado, y reiteró que tras la decisión final, le corresponderá a la asamblea ratificar o no al nuevo líder del Ejecutivo.

El candidato elegido deberá ser ratificado por el Senado y la Cámara de Diputados y en caso de rechazo el procedimiento comienza nuevamente.

Haití vive una profunda crisis económica y política agravada tras las masivas y violentas protestas de dos semanas que se iniciaron el pasado 7 de febrero, el mismo día en el que Moise cumplió dos años en el cargo.

Telesur


Jovenel Moïse veut former un gouvernement avec la participation de tout le monde…

Le président de la République multiplie les rencontres au Palais national en vue de former un gouvernement avec la participation de plus de secteurs possible. Si l’opposition radicale refuse de le rencontrer, d’autres organisations politiques de l’opposition et proches du pouvoir ont discuté avec Jovenel Moïse de la crise politique et de la formation du prochain cabinet ministériel. C’est le cas de l’OPL, ODEP-Haïti, Unir-Haïti, RDNP, PATRAYIL, PHTK, MOCRHENA, FNE, René Monplaisir du secteur populaire, entre autres.

Dans environ 15 jours, soit le 21 avril, le mandat du Premier ministre par intérim arrivera à terme. D’ici là, le président de la République devra en consultation avec les présidents des deux branches du Parlement choisir un Premier ministre, puis désigner les membres du gouvernement. Pour former le cabinet ministériel, Jovenel Moïse a déjà rencontré au Palais national plusieurs organisations politiques.

Selon le coordonnateur aux affaires de l’organisation politique PATRAYIL, Gonzague Edner Day, la crise politique qui secoue le pays a été au centre de sa rencontre avec le chef de l’État. « Le président a aussi abordé avec nous la formation du prochain gouvernement », a-t-il précisé. Pour lui, faire partie du prochain gouvernement n’est pas la priorité de son parti. « Les problèmes sont plus profonds que celui de former un gouvernement », a-t-il confié au Nouvelliste.

Selon Gonzague Edner Day, le parti PATRAYIL dont fait partie Nicolas Duvalier, le fils de l’ancien président Jean-Claude Duvalier, a remis une proposition au président. Ledit parti veut que le chef de l’État reste au pouvoir jusqu’à la fin de son mandat. « Mais nous avons demandé aussi d’organiser le dialogue en convoquant les grandes tendances comme Lavalas, les duvaliéristes, le PHTK qui ont dirigé le pays, de réaliser le procès PetroCaribe, et nous avons demandé au président de réprimer les grands crimes financiers, combattre la contrebande… », a avancé M. Day.

Parmi les structures politiques les plus radicales de l’opposition, ODEP-Haïti est la seule à rencontrer le chef de l’État. Assad Volcy, responsable de ce parti politique, affirme avoir voulu dire directement au chef de l’État pourquoi l’opposition exige son départ. « J’ai dit au président qu’il a mal posé le problème en parlant de la formation du gouvernement dans une situation de crise. Soit vous ne maîtrisez pas la crise, soit vous êtes mal conseillé ou encore vous êtes de mauvaise foi », a-t-il affirmé avoir dit au chef de l’État.

Assad Volcy rapporte avoir aussi confié au président que, pendant ses deux ans au pouvoir, il a conduit le pays à une situation économique désastreuse. « Nous exigeons votre départ parce que le pays n’est pas gouverné. Nous allons continuer à manifester et la crise emportera vous et votre gouvernement », a-t-il dit à Jovenel Moïse.

Il faut rappeler qu’au début des mouvements de protestation pour exiger le départ du président, Assad Volcy avait pris ses distances avec l’opposition avant de se raviser pour aujourd’hui exiger lui aussi la démission de Jovenel Moïse. Selon lui, l’opposition est plurielle et il n’y a pas un leader qui donne des directives. Aujourd’hui, il estime qu’il est nécessaire que l’opposition s’entende avant de relancer les mouvements de protestation.

Par ailleurs, lors de sa rencontre au Palais national avec le chef de l’État, Éric Jean-Baptiste, secrétaire général du RDNP, dit avoir remis à Jovenel Moïse la proposition de son parti politique qui consiste à créer une commission formée de personnalités crédibles, qui ne sont pas conflictuelles et qui ont un certain pouvoir de convocation. Éric Jean-Baptiste a cité à titre d’exemple : Marie Laurence Jocelyn Lassègue, l’ancien président de la République Boniface Alexandre, Franckétienne, entre autres. Cette commission doit aussi intégrer un représentant de l’OEA et un représentant de la CARICOM.

Sur la formation du nouveau gouvernement, Éric Jean-Baptiste, secrétaire général du RDNP, n’a pas écarté la possibilité pour son parti d’intégrer le nouveau cabinet ministériel. Toutefois, a-t-il ajouté, il doit y avoir une feuille de route et une vision bien définie.

Des structures politiques comme Fanmi Lavalas, AAA, Pitit Dessalines, le secteur dit démocratique et populaire, entre autres, ont boudé l’invitation du chef de l’État. Ces organisations politiques de l’opposition maintiennent leur position. Elles exigent la démission de Jovenel Moïse et la formation d’un gouvernement de transition.

Dans l’espace d’un mois, Haïti a reçu la visite de trois officiels américains, tous avec la même mission : encourager le dialogue entre les acteurs politiques haïtiens et la formation d’un gouvernement. Il s’agit du sous-secrétaire d’État américain aux Affaires politiques, David Hale ; du sénateur de la Floride, Marco Rubio, et de Cindy Kierscht, sous-secrétaire adjointe des États-Unis pour Haïti, le Canada et les Caraïbes.

Selon un communiqué du Palais national, « ce dialogue est appelé à lancer le renouveau d’Haïti et à réhabiliter le vivre-ensemble comme valeur fondamentale qui consacre la force de cette nation, longtemps meurtrie et qui peine à se relever, à cause, justement, des crises multiformes qui ont fait obstacle à son développement. Aucune initiative personnelle ne peut sauver Haïti. Voilà pourquoi le président de la République, Son Excellence Jovenel Moïse, insiste pour la participation de tous les compatriotes à ce mouvement de redressement de la barque nationale, dans le cadre d’un dialogue constructif, dans la perspective d’offrir de meilleures conditions de vie à tous les Haïtiens. »

Le Nouvelliste


En dépit des progrès en Haïti, l’ONU est toujours préoccupée

Lors de la dernière réunion du Conseil de sécurité de l’ONU sur la crise Haitienne, le secrétaire général, Antonio Gutieres, et les membres du conseil ont salué les progrès réalisés tout en étant préoccupés par la fragilité de la stabilité.

« La fin du maintien de la paix en Haïti est à portée de main », a affirmé le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, M. Jean-Pierre Lacroix, en soulignant toutefois que la « fluidité politique » et la « fragilité économique » dans le pays justifient le maintien d’une présence de l’ONU après le retrait, le 15 octobre, de la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH).

Il a soutenu que les progrès observés en Haïtil’eau cours du dernier trimestre dans certains domaines sont tempérés par « une fragilité et une stagnation » dans d’autres. « Tandis que les efforts pour améliorer la situation sécuritaire ont abouti à des résultats mitigés, l’incertitude politique s’est poursuivie avec la chute du Gouvernement », a-t-il précisé.

Si aucune violence n’a émaillé les manifestations depuis les soulèvements de février dernier, qui avaient fait 41 morts et 100 blessés et conduit à la restriction des libertés individuelles, des affrontements entre gangs rivaux, reflets probables de conflits d’intérêts criminels, continuent de perturber la vie des quartiers sud de Port-au-Prince et de provoquer des incidents isolés dans les régions du nord et d’Artibonite, a poursuivi le Secrétaire général adjoint.

Néanmoins, la Police nationale haïtienne, appuyée par la MINUJUSTH, continue de démontrer sa capacité de répondre aux menaces sécuritaires, s’est félicité M. Lacroix. De plus, la réactivation le 12 mars, par le Président Moïse, de la Commission nationale pour le désarmement, le démantèlement et la réintégration marque une étape importante vers l’appropriation nationale des efforts en vue de réduire la violence, a dit M. Lacroix.

Metropole Haití


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